Après un réveil brumeux, là-haut, le soleil est loin des journées si chaudes. Il s’étire et illumine doucement les forêts de leurs lumières chaudes. Les jardins virent au jaune, au rouge, à l’orange sous les danses des feuilles. Les vents puissants chahutent les branches et secouent les grands chênes.
Les tuniques et les chemises se fondent dans les couleurs des arbres. Les longs manteaux rassurent sous leurs épaisses toisons. La nouvelle fraîcheur des matins fait passer les joues au rouge vif. Les écharpes ressorties s’enroulent, épaisses, autour des cous.
Les pas se font plus amples pour arriver vite au logis. Les parapluies secoués, on s’engouffre dans l’abri. Le feu de bois crépite dans l’âtre. Ah ! on l’aime ce bel automne, Enfoncé dans son fauteuil près des bûches bien au chaud.
Après "Nicolas à l'Elysée" Voilà "Nicolas en Prison". L'hyperprésident Nicolas premier, "L'illustre N" moderne est embastillé.
Comme beaucoup "d'innocents", Il est tout bonnement déclaré coupable. C'est l'histoire de l'arroseur arrosé. Le Garde des Sots veut lui rendre visite. Avec son fan club, il vitupère contre cette loi "injuste", Celle qui l'envoie en Santé. Elle a simplement été votée sous sa présidence. Lui qui voulait tant réprimer toute cette "racaille". Après Marine, c'est amusant de voir La mise en œuvre de cette loi "efficace".
Ouf ! Le représumé innocent va vite être libéré. Bientôt il aura un nouveau procès en Appel. La justice très indépendante suit son cours.
Au départ la souffrance, profonde, répétitive. l’expertise médicale vient prendre la main. Dans le sommeil factice, la guérison s’active. Au réveil lentement une douleur se ravive.
De retour au domicile on se pense guéri. On espère la tranquillité, on oublie la cicatrice. Sous le pansement les fils tirent, les chairs se lient. Difficile d’aimer ces douleurs réparatrices.
Les soins suivent avec les sommeils récupérateurs. Enfin des doigts agiles enlèvent les fils. Le temps passe, la guérison ramène le bonheur. Au final, pas de regret pour cette chirurgie habile.
Oh qu’il est puissant ! Depuis des années, il sait. Mais là, un coup de vent et la foudre dévie. Tel un boomerang elle lui retombe sur le nez Par le caprice d’un figurant de tragicomédie
D’un coup le marionnettiste a perdu ses fils. La poupée libérée prend ses libertés sans attendre, Sans scénario, la troupe de l’hyperprésident se défile. Les spectateurs prennent le contrôle sans surprendre.
C’est l’automne depuis 2 jours, il pleut La valise est chargée, cap au sud, il pleut L’été se prélasse sur le pont en dansant, la lavande fini de parfumer les champs
Les Baux se peignent en mille lumières Les villages se sèment sur les collines, fiers Au loin, le Ventoux se cache dans les nuages La route emporte les cyclistes de tous âges
Là haut le soleil réchauffe le grand désert blanc Il surnage sur la marée des nuages ondulants Partis de Camargue ils se dissolvent et fondent En bas, la Nesque plonge dans ses gorges profondes
Les galeries d’ocre s’enfoncent dans le Lubéron Après 2 jours, l’été se fatigue aussi, même à Avignon L’automne arrive, les valises sont chargées, il pleut
Une noix Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix ? Qu'est-ce qu'on y voit ? Quand elle est fermée On y voit la nuit en rond Et les plaines et les monts Les rivières et les vallons On y voit Toute une armée Des soldats bardés de fer Qui joyeux partent pour la guerre Et fuyant l'orage des bois On voit les chevaux du roi Près de la rivière Une noix Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix ?
Chute du gouvernement et départ du 1er ministre, Nomination d’un nouveau 1er ministre, C’est le tour de Sébastien Lecornu, Sa durée probable n’est pas encore connue.
Et tourne le carrousel de Matignon, Tel une boîte à lumière de salon, Il projette les images surannées, Répétitives de personnes dépassées.
Et les anticyclones suivent les dépressions, Le soleil succède aux averses, c’est la saison, Jonglant entre les gouttes, je prépare le jardin Heureux, pour l’hiver et le printemps prochain
Mais où est-elle ? Lune pleine vous riez ! Derrière les nuages, vous souriez ? Un voile timide prépare l’orage prochain Pourtant elle est bien levée au lointain
Le soleil brille mais laisse la lune éteinte Et la terre tourne et danse sur sa ronde sans fin. Et la lune mutine dans son ombre se cache Et les nuages effacent le rouge lunaire qui fâche
Enfin doucement elle s’écarte et montre un premier quartier Enhardie et réchauffée de tout sa beauté elle s’éclaire en entier C’est le moment de ce ballet astral que choisit sur terre Un ministre pour soigner son éclipse de théâtre terre à terre
Pendant 2 ans Le réchauffement les a bloqué Tout ce temps, le gel tardif nous en a privé Mais enfin, les revoilà violettes et gonflées De magnifiques prunes promesses de délices
Nos grands paniers d’osier se remplissent Les coupes de fruits se garnissent Les chaudrons se préparent pour les confitures Les livres de recettes s’ouvrent pour la lecture
Bon sang, qu’il fait chaud, non, trop chaud ! Au cœur d’un volcan ou au bord d’un cratère. Évidemment, Il faut être fou pour s’y aventurer Et espérer le froid ou au moins la fraîcheur
Mais voilà, ce jour, la brûlure vient du ciel Le volcan est éteint et la lave est froide Le soleil s’agite, le vent se repose, l’été chauffe, c’est le temps de la canicule et du tourisme sans clim.
Le pape est mort, Un nouveau pape est appelé à régner. Quel drôle de nom pour un pape ! Pourquoi pas libellule ou papillon ?
Bon d’accord classique et ancien, Mais quand même, que dire avec Léon ? Peut-être avec XIV, ou autre chose, Bon, allez, le pape est mort vive le pape Léon
Ça commence avec les moules, pas les petites. Non pas celles à peine visibles entre leurs 2 coquilles. Non pas celles vendues chères parce que si petites. Il nous faut la belle, bien charnue et goûteuse. Parfumée délicatement dans une cuisson parfaite.
Ensuite, la frite, dorée, molle et craquante à la fois. Si peu savent préparer cette grosse pomme de terre, Rustique mais tellement essentielle. Parfaitement salée, juste accompagnée De mayonnaise belle et généreuse.
Quel temps magnifique sous le soleil Une langoureuse chaleur nous envahit là pensifs entre 2 caps en noir et blanc. Le regard perdu sur l’immensité des 2 mers plonge vers l’horizon nacré de la côte anglaise. Nous nous prélassons alors que les vagues s’étalent là, sur la digue profitant de la marée haute. Au loin les paquebots promènent tels des métronomes voyageurs et véhicules d’un bord à l’autre alors que les cargos sillonnent le grand ruban bleu. Simplement une superbe journée d’automne.