Bon d'accord, que Sarkozy ne soit même pas capable de gérer démocratiquement sa propre succession nous démontre le niveau de son incapacité et surprend peu de monde sur sa relation à la démocratie.
Voir Sarko junior flinguer le poulain de son père donne de quoi s'interroger sur le fonctionnement de la famille Sarko,
on l'avait déjà vu avec Cécilia mais là on a du neuf.
Ceci étant dit, c'est bien qu'un enfant soit indépendant de ses parents et puis comme on dirait en psy, il faut bien "tuer son père."
Mais au-delà,
- le parachutage est-il un phénomène uniquement Sarkozyste?
- Le mépris des militants politiques locaux est-il une caractéristique purement UMP?
- Les petits arrangements entre amis sont-ils spécifiques à cette ville?
- La stratégie du combat électoral basé uniquement sur l'ambition personnelle est-elle spécifique à Martinon, Sarko et coll. ?
- Les accords personnels entre individus que l'on impose à tous les militants sont-ils particuliers à cette situation?
- Le fait du prince, la décision de droit divin sont-ils uniquement élyséens?
Et bien sûr ce qui est lié, - La résistance des militants est-elle unique à la droite?
- L'apparition de listes dissidentes est-elle vraiment surprenante et particulière à cette couleur politique?
- La division des militants est-elle propre à cette contrée?
- L'absence de motivation et d'implication des militants normalement les plus actifs étonne-t-elle vraiment dans un tel contexte?
Même si Sarkozy le rend emblématique, Neuilly n'est malheureusement pas un cas particulier et si certains se réjouissent du feuilleton de Neuilly, qu'ils regardent ce qui se passe dans leur propre camp.
C'est ce type de comportement qui tue la politique et la noblesse qu'il y a à œuvrer à la défense des intérêts de ses concitoyens.
De telles attitudes ne sont que des facteurs d'abstention. - Peut-on en vouloir à ceux dont on ne reconnaît pas, localement, les compétences de se démarquer?
- N'est-ce pas un devoir démocratique de résister à ces coups de force?
Je connais bien des villes, bien des lieux en France marqués par des dissidences, des révoltes plus ou moins fortement exprimées, qui trouvent leurs origines dans toutes ou parties de ces situations, des contextes qui fragilisent très fortement des positions politiques de quelques natures qu'elles soient, même celles qui pourraient paraître les plus fortes.
Pas si bête, l'UMP a, en l'occurrence pris le parti de soutenir la liste dissidente qu'elle avait rejetée initialement. Je ne sais pas qui gagnera là bas et honnêtement ça m'indiffère totalement mais voir cette liste Martinon pleine de magouilles détruite me plait beaucoup. Pour une fois, au moins, ça n'a pas marché